ENFIN !!! Après de nombreux mois sans concerts, notre bar associatif renoue avec ses moments préférés… 

Place à PRINCE RINGARD, duo anarkofolk, vendredi 3 septembre à partir de 20h30

(N’oubliez pas votre QR code, attestation de vaccination ou test PCR de moins de 72H)

Cet artiste anticonformiste revendique une musique libertaire et protestataire depuis toujours. Il précise : « L’antiracisme et l’anti-fascisme sont une nécessité et l’humanisme et la fraternité, une priorité ». Ses chansons, s’inscrivant dans une tradition bien française, bouffent du bourgeois, du curé, du politicard et bien sûr du facho. Voilà près de 60 ans que Jean-Claude Lalanne, alias le Prince Ringard, roule sa bosse aux quatre coins de France et de Navarre, enchaînant les tournées, les albums et les ouvrages. La musique il y tombe un peu par hasard : « J’avais le choix : bosser ou faire du rock n’roll, quand j’ai vu la gueule des gens qui bossaient, j’ai fait du rock n’roll », peut-on lire à la toute première page de son dernier livre.

Lorsqu’il quitte l’orphelinat de Saint Vincent de Paul à 16 ans ce Montpelliérain de naissance commence à chanter dans la rue, faisant la manche avec un de ses camarades de fortune. Jusqu’à ce jour de décembre 1963, où le propriétaire d’un cabaret leur propose un engagement d’un mois : « On jouait six jours sur sept pour cinquante francs par jour. Depuis ça ne s’est jamais vraiment arrêté. Jusqu’en 1976, c’est devant un public clairsemé ». Il chante tout d’abord seul en s’accompagnant d’une bande orchestrale, des camarades musiciens lui rendant service pour les enregistrements. Au mois de juin 1994, Marianne Bily, sa compagne alias Mousse, remplace très avantageusement les bandes orchestrales.

Depuis 1976, il enchaîne les concerts, une centaine chaque année en France, en Suisse et en Belgique et près de 45 000 Kilomètres au compteur de fourgon. Il a enregistré 22 albums et a écrit 24 livres. Il le clame haut et fort : « Je ne suis pas un artiste, j’ai envie de rester ce jeune homme de 16 ans qui tendait la main, je préfère vivre dans mon monde et ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer ».

Au plaisir de vous revoir, et en espérant que vous serez nombreux pour cette reprise de nos concerts …